Investir régulièrement en fonction de nos objectifs futurs nous permet de garder le contrôle sur nos dépenses et d’arriver à une indépendance financière.
Pendant que les comptables, les fiscalistes, leurs clients et certains autodidactes se démènent pour compléter et acheminer leurs déclarations d’impôt avant la date butoir du 30 avril, les douloureuses contributions de dernière minute au REER ne sont plus qu’un lointain souvenir. Afin d’éviter de jongler entre les factures des Fêtes, la planification de notre retraite et le futur téléviseur Plasma compatible avec la haute définition, tout ce dont on a besoin c’est d’une bonne dose de régularité.
Investir régulièrement en fonction de nos objectifs (achat d’une maison, achat d’une auto, planification de la retraite, les études du petit dernier, etc.) nous permet de garder le focus et d’éviter de consommer des biens ou des services qui, bien qu’agréables, interfèrent avec les buts que nous nous sommes fixés. Si un salarié payé aux deux semaines détermine que l’épargne annuelle requise pour avoir une retraite satisfaisante est de 3 600 $, pourquoi ne pas débuter un programme d’investissement par versements périodiques calqué sur la fréquence de sa paie (138,46 $ par période). Si l’on est travailleur autonome et que notre revenu est irrégulier, il est possible de trouver un plancher acceptable (disons 2 000 $) que l’on déposera sur une base mensuelle et le solde sera investi suite à des entrées de fonds occasionnelles. En fonctionnant de cette façon notre situation budgétaire devient moins floue et l’épargne régulière devient une habitude.
Si vous n’êtes pas en mesure de chiffrer ce que vous devez épargner pour atteindre votre but, sachez qu’un employé gagnant 40 000 $ qui occupe un poste régulier dans les réseaux de l’éducation, de la fonction publique ou de la santé et des services sociaux doit obliga- toirement cotiser au régime de retraite de son employeur à chaque paie, près de 5 % de son salaire ou près de 2 000 $ chaque année. Si l’on y ajoute la contribution de l’employeur, c’est au total plus de 4 000 $ qui permet de planifier la retraite de l’employé une paie à la fois. Après 35 années de cotisation, cet employé aura droit annuellement à 70% de la moyenne de ses cinq années les mieux rémunérées jusqu’à son décès.
Vous pouvez investir par versements périodiques dans des certificats de placement garanti (CPG), dans des fonds communs de placement ou des fonds distincts (fonds gérés par des compagnies d’assurance). En plus de faciliter l’épargne, l’investissement périodique permet de tirer avantage de la volatilité associée aux marchés boursiers en s’assurant d’une présence en période de baisse comme en période de hausse des marchés. En période de marché baissier, par exemple, l’investissement progressif permet d’accumuler, à investisse- ment égal, plus de parts qui bénéficieront de hausses éventuelles.
En conclusion, pour arriver à l’indépendance financière, il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’argent à investir; il n’est pas non plus nécessaire d’être au bon endroit au bon moment. Il n’y a pas de tour ou de stratagème. Tout ce qu’il vous faut, c’est un plan et de le mettre en œuvre le plus tôt possible.
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